🏹 Interview d’un homme aux multiples casquettes : Enki Souillot
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M: Tu as quel âge ?
E: J’ai 22 ans.
M: Tu tires depuis combien de temps ?
E: J’ai commencé en 2014, ça fait 10 ans.
M: Et tu as commencé où ?
E: A Chalon-sur-Saône, en Bourgogne, dans le petit club du coin. J’ai fait 3 ans là-bas, mes trois années de lycée puis je suis parti à Dijon pour mes études donc j’ai tiré 3 ans à Dijon et je suis à Grenoble depuis 3 ans.
M: Comment as-tu commencé le tir à l’arc ?
E: Alors, je faisais du judo quand j’étais petit et ça ne me plaisait plus, j’ai hésité entre tir à l’arc et tennis et pourquoi j’ai choisi plus le tir à l’arc que le tennis, je ne sais pas vraiment mais comme ça m’a bien plus j’ai continué.
M: Et tu as toujours tiré en classique ?
E: Oui, j’ai toujours tiré en classique, j’ai déjà essayé toutes les autres armes mais j’ai encore beaucoup de choses à faire en classique.
M: Tu as une discipline préférée ?
E: Ça change, j’aime beaucoup le parcours mais en ce moment je me sens pas apte à en faire donc je suis plutôt en tir sur cible, mais je préfère l’extérieur.
M: Et en extérieur, tu tires aussi en équipe, tu étais engagé en DRE classique l’année dernière ?
E: Oui, ça fait deux ans que je suis dans la DR du club, depuis que je suis arrivé. J’y serai peut-être cette année aussi, on verra les sélections. J’ai aussi fait une année en équipe campagne, avec le Championnat de France en 2022.
M: Et en plus tu es engagé dans le club, tu fais un service civique cette année c’est ça ?
E: Oui, je fais un service civique cette année au club qui a pour mission de développer la pratique des jeunes dans le club, je suis l’école de tir à l’arc 7h par semaine en tant qu’assistant entraîneur, je les accompagne, je donne aussi des cours particuliers, mon expérience professionnelle m’aide là-dedans et on développe avec Antoine notamment l’affluence des jeunes sur les animations et sur le Championnat de France. Je suis responsable du Championnat de France en tant que bénévole mais je développe aussi l’accès au sport pour les jeunes dans le cadre de mon service civique parce qu’on va faire venir des jeunes sur le Championnat.
M: Et il se termine quand ton service civique ?
E: Il se termine le 10 juin.
M: Et à côté de ce service civique, tu es aussi très engagé en tant que bénévole depuis ton arrivée, tu peux nous en dire plus ?
E: En arrivant ici j’ai trouvé une équipe ouverte à la discussion, prête à engager des choses, on avait beaucoup de projets avec Antoine et on a trouvé des gens qui nous ont suivi, ça fait plaisir. Je suis rentré au Codir (Comité directeur, ndlr) la deuxième année.
M: Tu peux retracer ton parcours de bénévole ? Tu as eu plusieurs casquettes en trois ans.
E: La première année, on a refait le projet de club avec Antoine, notamment sur la commission sportive, on a refait les plannings et quand je suis rentré au Codir j’ai pris la responsabilité de la commission sportive donc gestion des entraîneurs, du planning, on a créé les animations, formations matériel, challenges… J’ai repris la main du Championnat de France 2023 en janvier, deux mois avant l'événement et ça m’a bien plu donc cette année j’ai lâché la commission sportive pour la donner à Antoine et j’ai pris la responsabilité du Championnat de France Jeunes.
M: Et tu entraînes aussi ?
E: Cette année j’entraîne, je suis en formation. J’ai deux groupes et la prépa physique. L’examen est le 9 juin, j’espère que je l'aurai.
M: Tu arrives à concilier toi archer et toi bénévole/en service civique ?
E: J’ai des décisions personnelles à prendre là-dessus, choisir mes priorités pour l’année prochaine mais j’ai encore un peu de temps. En septembre il y a l’élection du nouveau Codir, je suis partant pour y retourner.
M: Est-ce que tu as un ou deux points en tête, des évolutions du club qui sont marquantes depuis ton arrivée ?
E: Les plus grosses évolutions, ça a été sur la performance interne, on a créé des groupes chez les jeunes et chez les adultes qui s’entraînent plus. Il y a aussi l’ambiance du club, je ne sais pas comment c’était avant mais il y a une belle émulation qui se fait.
M: Le Championnat de France a aussi permis à tout le monde de se retrouver en tant que bénévole.
E: C’est ça, entre ça et les animations, ça permet aux gens de se rencontrer de groupe à groupe et on crée du lien.
M: Est-ce que tu as un bilan rapide sur l’édition du Championnat de France qu’on a organisé l’an dernier et cette année ce qu’on a mis en place ?
E: Le Championnat l’année dernière c’était une première, on partait de zéro. C’était une belle réussite, ça nous a plu, ça a plu aux autres et aux archers compétiteurs. Le point positif c’est qu’on a eu du public extérieur. Cette année, on repart sur des bases qu’on connaît, on a une approche différente, c’est un autre public donc c’est autre chose mais ça promet d’être une belle année. Il y a des partenaires et une équipe de bénévoles impliquée. Il en faut toujours, des bénévoles, mais on a eu pas mal d’inscriptions ces derniers jours.
M: Et ça fait aussi parler de la Première Compagnie, ça montre notre investissement.
E: Oui, c’est un super projet, et ça apporte beaucoup de choses au club. C’est beaucoup de travail mais le résultat est là et c’est agréable. En plus on aura 2 ou 3 des nos jeunes sur le pas de tir. On montre à la fédération qu’on est là, on a passé les 200 licenciés il y a trois ans et on monte des projets. C’était dans les objectifs du Président Laurent c’était de montrer tout ça. On montre aussi aux futurs partenaires qu’on est capables de faire des choses de grande envergure.
Pour plus de photos d’Enki : https://www.instagram.com/p/C3Xlq3SttYe/?img_index=1
